- déprimé
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• 1973; de déprimer♦ Fam. État de dépression psychologique. ⇒ asthénie, mélancolie, neurasthénie; fam. cafard, flip. Un petit coup de déprime. Être en pleine déprime. — Fig. En ces temps de déprime économique.déprimen. f. Fam. Abattement, idées noires.⇒DÉPRIMÉ, ÉE, part. passé et adj.I.— Part. passé de déprimer.II.— AdjectifA.— Qui est enfoncé. Sol déprimé; crâne, front, nez déprimé. Le comte Dupuis montra sa petite tête déprimée de belette dans l'embrasure d'une porte (GYP, Leurs âmes, 1895, p. 129).— P. ext., MÉD. Pouls déprimé. Faible.B.— Au fig. Qui est en état de dépression. La malade devint triste et déprimée. Auparavant vive et active, elle ne voulait plus quitter son lit (DELAY, Ét. psychol. méd., 1953, p. 214).— Emploi subst. Un déprimé grave, psychique. Oh! le mauvais vin de l'émotion forte, celui dont la griserie atrophie la volonté et prépare les déprimés et les maniaques (LORRAIN, Âmes automne, 1898, p. 77).Fréq. abs. littér. :163. Bbg. QUEM. Fichier. — TEPPE (J.). Les Bousingots. Vie Lang. 1969, p. 634.déprime [depʀim] n. f.ÉTYM. 1973; déverbal de déprimer.❖♦ Fam. État de dépression psychologique. ⇒ Asthénie, mélancolie, neurasthénie. || « Si l'on se sent menacé par la “déprime”… » (le Nouvel Obs., 21 avr. 1973).1 C'était important de les persuader qu'on attendait leur coup de téléphone. C'est important quand on fait une déprime de sentir qu'il y a quelqu'un qui s'intéresse à vous au bout du fil et attend anxieusement de vos nouvelles. Ça vous donne de l'intérêt.E. Ajar (R. Gary), l'Angoisse du roi Salomon, p. 77.2 Aucun rapport avec la déprime insidieuse et somme toute civilisée des amours difficiles; aucun rapport avec le transissement du sujet abandonné : je ne flippe pas, même dur. C'est net comme une catastrophe : « Je suis un type foutu ! ».R. Barthes, Fragments d'un discours amoureux, p. 59.
Encyclopédie Universelle. 2012.